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Parcours

J’ai commencé mes recherches en sociologie historique du politique par l’obtention d’une allocation de recherche (2002-2005) en science politique et d’un poste de moniteur de l’enseignement supérieur (également en science politique), ces deux activités ayant été menées à l’université Paris Ouest au sein du Groupe d’Analyse Politique (EA 1591). Ce premier poste m’a permis de structurer les étapes initiales de mes recherches. J’ai poursuivi ce travail lors de l’obtention d’un poste d’ATER en science politique entre 2005 et 2007 à l’université et à l’Institut d’Études Politiques de Strasbourg. J’ai alors été associé au Groupe de sociologie politique européenne (CNRS / UMR 7012) en complétant mes recherches historiques par une observation plus contemporaine des phénomènes électoraux. Entre 2007 et 2013, j’ai assuré diverses charges d’enseignement dans trois universités (Strasbourg, Haute-Alsace – Mulhouse, Franche-Comté – Besançon) ainsi que dans l’enseignement secondaire (en sciences économiques et sociales), me permettant de finaliser l’écriture de ma thèse et de la soutenir en 2011. J’occupe depuis septembre 2013, en parallèle de mon métier de bibliothécaire universitaire au SCD de l’université de Limoges, un poste de chargé de cours vacataire dans cette même université principalement dans un IUT Carrières sociales (Guéret, université de Limoges) où j’assure des enseignements sur les institutions et politiques territoriales. Ces charges de cours ainsi que l’intégration dans les activités de recherche du GRESCO (EA 3815 universités Limoges – Poitiers) me permettent d’orienter mes travaux actuels vers une sociologie politique de l’espace électoral.

Orientation des recherches menées

Remise du prix de thèse auprès du président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré en 2011

Mes recherches portent sur une histoire sociale et politique des procédures électorales à partir d’une enquête sur la Troisième République française. Outre la thèse qui en est issue, cette enquête me sert aujourd’hui à approfondir des recherches sur l’administration de l’espace électoral contemporain.

La publication du livre issu de cette thèse a eu lieu au début de l’année 2013 dans la collection « Fondation Varenne » des éditions LGDJ (faisant suite à l’obtention d’un prix de thèse de la même fondation remis par le président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré). L’écriture de ce livre a été l’occasion de reformuler dans une optique d’histoire sociale et de sociologie de la représentation certains des résultats produits au cours de la thèse (ou immédiatement après la soutenance).

La thèse que j’ai effectuée, en science politique, sous la direction de Bernard Lacroix s’intitule : Mobilisations politiques et expertise préfectorale : la question de la « représentation proportionnelle ». Histoire sociale de la réforme électorale sous la Troisième République. Elle a été  examinée par deux rapporteurs, l’un en tant que spécialiste des technologies électorales (Olivier Ihl), l’autre en tant que spécialiste des sciences de gouvernement (Renaud Payre). Les trois autres examinateurs, outre le directeur de recherche, sont venus apporter leur expertise sur la Troisième République (l’historien Gilles Le Béguec, le politiste Didier Georgakakis) et sur les modes de scrutin (Claude Emeri). Ce travail de recherche à propos des modes de scrutin s’inscrit dans une perspective de sociologie historique du politique. Par ce détour j’ai voulu comprendre les origines de ces règles et de ces croyances que constituent les modes de scrutin. L’analyse sociale de la vie politique ainsi développée entend contribuer à l’entreprise de sociologie de l’État parlementaire qui constituait le projet intellectuel du laboratoire de rattachement dans lequel ma thèse a été réalisée mais qui est aussi la déclinaison de plus vastes programmes : d’un côté la sociologie historique du politique développée par les travaux d’Yves Déloye, Olivier Ihl, Renaud Payre ou Vincent Dubois par exemple, de l’autre la sociologie du vote dont Patrick Lehingue a donné une synthèse récente (Le vote, La découverte, 2011) dans la perspective de laquelle j’entends désormais rattacher mes travaux.


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